👋 Avant tout, un petit message de l’auteur de cette newsletter ! Vous lisez la version réduite de Cyberia, qui ne propose pas le focus habituel. Je n’ai pas eu le temps cette semaine, mais les autres rubriques sont bien là ! Merci de votre compréhension et bonne lecture.
■ LA SEMAINE
Musique. Les Jeux olympiques d’hiver de Pékin ont pris fin dimanche. J’aurais pu vous parler du patinage sur ITZY ou de Yuzuru Hanyu et Lufia II, mais s’il y a une chose à en retenir, c’est bien l’absence de trêve olympique entre les internautes chinois et sud-coréens. Chauffés à blanc depuis quelques semaines, les uns et les autres ont trouvé de nouvelles raisons de se disputer, impliquant au passage plusieurs stars de la K-pop. Étaient ainsi mal vus les chanteurs et chanteuses chinois évoluant en Corée du Sud qui manifestaient trop bruyamment leur joie au sujet des médailles raflées par le pays organisateur. Dans l’autre sens, des artistes sud-coréens ont été inondés de commentaires déplaisants après avoir publié des photos en hanbok, le vêtement traditionnel coréen, motivés par ce qu’ils jugent être une tentative d’appropriation culturelle commise par la Chine lors de la cérémonie d’ouverture. A en croire la presse de Séoul, le hanbok n’est pas le premier symbole coréen à être ainsi revendiqué, une situation qui nourrit le ressentiment des habitants de la péninsule envers leurs voisins. Un agacement qui peut se transformer en haine à en croire certains commentaires appelant à l’expulsion des artistes K-pop chinois, de leur agence, d’abord, et du pays, ensuite. D’aucuns y verraient l’aboutissement des polémiques futiles sur les “voeux à la chinoise” de certaines chanteuses, coupables de ne pas s’être inclinées devant leurs fans pour la nouvelle année comme le veut la coutume sud-coréenne. Pour parler strictement K-pop, les membres chinois sont probablement ceux ayant le plus à perdre de cette mauvaise ambiance, sachant que les autorités du pays de Xi Jinping viennent en plus d’introduire des mesures visant à juguler leur succès chez les jeunes (voir Cyberia du 11 septembre 2021). Détestés à gauche et régulés à droite, ils pourraient bien ne plus trop savoir où aller pour se faire aimer.
+++ Tomohisa Yamashita publie un clip tourné en France. Le chanteur était dans notre pays pour tourner un drama. Un fan de la franchise Love Live! jugé pour vols dans des lycées. Il voulait vivre comme dans son univers préféré. La franchise d’épouvante Ring accueille un nouveau film. Sadako DX est attendu sur les écrans japonais cet automne. Nintendo va fermer l’eShop de la Wii U et de la 3DS. Faites vos emplettes avant qu’il ne soit trop tard. Le chapitre spécial Ring de Dead by Daylight titré et daté. Sadako Rising effraiera les joueurs à partir du 8 mars. Paramount+ devrait arriver d’ici la fin de l’année en France. Il sera donc possible de regarder la série Halo sans tricher. Une joueuse pro de Tekken virée de son équipe d’esport. Tanukana s’en était prise gratuitement aux hommes trop petits.
■ LA SÉLECTION
Musique. J’ai découvert JYOCHO début 2018, à l’occasion de la diffusion de l’animé Junji Ito Collection, dont le groupe signait le très bel ending A Parallel Universe. Mercredi, le quatuor japonais a sorti chez No Big Deal Records son nouvel album Let’s Promise to Be Happy, accompagné d’un clip pour le morceau The End of Sorrow. Le groupe formé à Kyoto, inspiré notamment par le math rock, propose avec ce titre une riche et belle composition où la complexité n’éteint pas l’émotion. Sur le disque se trouve aussi le deuxième ending signé JYOCHO, All the Same, associé à l’animé *inspire* Banished from the Hero's Party, I Decided to Live a Quiet Life in the Countryside *expire*.
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Cinéma. Après sa projection au Festival de Cannes dans la collection Cannes Classics puis à L’Étrange Festival, L’Étang du démon de Masahiro Shinoda arrive en Blu-ray et DVD chez Carlotta Films. Histoire d’amitié, d’amour, de monstres et de superstitions, oeuvre ouvertement théâtrale sans être ennuyeuse, le film sorti en 1979, qui raconte l’histoire d’un village frappé par la sécheresse non loin duquel se trouve un étang qu’on dit habité par un dragon, bénéficie d’une restauration 4K. A voir notamment pour la performance de l’acteur Tamasaburo Bando, qui endosse à lui seul deux rôles de personnages féminins.
En streaming. Les BLACKPINK ont beau être musicalement discrètes, elles font quand même l’objet de documentaires. Après BLACKPINK : Light Up the Sky, disponible sur Netflix, voici BLACKPINK : The Movie, ajouté au catalogue Disney+ après des projections dans quelques salles l’été dernier. De quoi faire patienter les fans des stars sud-coréennes qui n’ont pas abandonné l’espoir de voir les filles trouver le temps d’enregistrer de la musique ensemble entre deux défilés de mode et un drama (Snowdrop, pour ne pas le citer, lui aussi disponible sur la plateforme de streaming de Mickey).
■ L’AGENDA
🎥 Le cycle animation japonaise entamé à la rentrée 2021 aux cinémas mk2 Parnasse et Bibliothèque est toujours en cours. Pour s’y retrouver : les séances sont le samedi au premier, le dimanche au second (a priori). Une grande rétrospective studio Ghibli est en cours, et en VO s’il vous plaît. Rendez-vous le 26 février au mk2 Parnasse pour Kiki la petite sorcière, et le 27 février au mk2 Bibliothèque pour Princesse Mononoké. Suivez le lien pour le reste de la programmation.
128/162 avenue de France, 75013 Paris (mk2 Bibliothèque)
11 rue Jules Chaplain, 75006 Paris (mk2 Parnasse)
🎥 L’association Hanabi renouvelle l’opération Les Saisons Hanabi cet hiver avec sept films proposés en salles jusqu’au 22 mars. Le concept est simple : les cinémas participants diffusent un film par jour pendant une semaine. Projections à Avignon, Bordeaux ou encore Nyons à partir du 23 février, et dernier film à voir à Caussade, Quimper ou encore Vannes le 22 février. Découvrez les films diffusés et la liste complète des salles en suivant le lien.
Plusieurs lieux en France
🎥 La Maison de la culture du Japon à Paris vous propose de passer Un an avec Tora san, personnage célèbre du cinéma japonais. La cinquantaine de films de la série C’est dur d’être un homme, narrant les aventures de ce “vagabond excentrique, fort en gueule et malheureux en amour”, réalisés pour la plupart par Yoji Yamada, sont projetés de janvier à décembre à partir du 15 janvier.
101 bis Quai Branly, 75015 Paris
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C’était Cyberia N°#032. A bientôt !
@presenceinwired